Lancia Thesis 3.2 V6 Emblema / Alfa Romeo 166 3.2 V6
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:: Corbeille
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quel est votre voiture préfèrez entre ces deux modèles ?
Lancia Thesis 3.2 V6 Emblema / Alfa Romeo 166 3.2 V6
La Dolce Vita
Sur un segment dominé par les allemandes, les routières italiennes se démarquent par leur exotisme. Les Thesis et 166 dévoilent des personnalités singulières, d’autant plus admirables qu’elles s’accompagnent des vocalises de leur V6 3,2 litres.
Elles sont cousines, belles, charmeuses, italiennes toutes les deux ; issues du même groupe (Fiat) et dotées de nombreux éléments techniques communs. Pourtant l'Alfa Romeo 166 et la Lancia Thesis sont tellement différentes.
L'une se veut agressive avec ses traits nerveux et acérés revus en 2003. L'autre, à l'inverse, se révèle plus altière, jouant la carte du classicisme avec force manières.
Opposées par nature, elles poursuivent chacune un destin similaire. Malgré une image forte qui s'appuie sur un passé glorieux, elles ne connaissent qu'un succès relatif en France, surtout la Thesis, dont l'ambition et l'audace affichés au départ n'ont pas porté leurs fruits.
Des difficultés qui ne dépendent pas de la situation économique des deux marques : d'un côté Lancia, affaiblie par des années laborieuses, qui tente de remonter la pente, et de l'autre, Alfa Romeo qui coule des jours heureux et triomphants grâce à ces modèles phares 156 et 147.
En fait, le plus gros point commun de ces deux berlines réside sous leur capot, où loge un V6 3.2, dont l'apparence varie quelque peu. Outre leur couvre-culasse, les tubulures sont chromées sur l'Alfa, teintées en noire sur la Lancia. C'est le plus prestigieux et le plus puissant moteur produit en série par Alfa Romeo et Lancia. Il développe 240 ch sur la 166, proposée avec boîte mécanique à cinq rapports, et 10 ch de moins sur la Thesis qui adopte une transmission automatique à cinq rapports. Sur les deux modèles, la puissance est transmise aux roues avant.
D'une voiture à l'autre, ce joyau mécanique ne joue pas la même partition, mais ses vocalises restent les mêmes, riches en agrément sonore, vraiment digne de ses origines. Rageur et alerte dans les hauts régimes tout en restant policé, ce V6 n'a pas fini de faire parler de lui. Il reste plus excitant à mener sur la 166, plus agressive dans l'âme, tandis que sur la Thesis, qui préfère les rythmes tranquilles, un tel potentiel apparait un peu superflu.
Côté comportement routier, ces deux transalpines de charme diffèrent également. Et pour cause. La 166 est plus courte (4,72 m de long pour 2,70 m d'empattement), et plus légère (1.500 kg). Il faut rajouter 19 cm en longeur pour la Thesis et quelques 320 kg. Deux poids, deux mesures...
Aussi, on ne s'étonnera pas de trouver l'Alfa autrement plus agile et véloce que sa rivale, en proie à davantage d'inertie. Laquelle affecte une tendance plus prononcée au roulis ainsi qu'un train arrière plus paresseux dans les enchaînements de virages serrés. En contrepartie, le confort de la Lancia s'avère nettement supérieur, à l'image d'une vraie limousine. Les longs trajets le confirment : on a l'impression d'évoluer sur un coussin d'air, dans un silence de cathédrale. Ce qui procure vite une impression de tranquilté et de sérénité au volant. Tout le contraire de l'Alfa qui privilégie le ressenti de la route, les sensations fortes.
Le plus imcomparable reste l'habitacle de ces deux routières haut de gamme. Celui de la Thesis est traité avec le plus grand soin et un goût recherché. Telle une vraie berline de luxe, cette Lancia propose une ambiance chaleureuse et sensuelle, où se mêlent bois authentique et cuir noble aux couleurs subtiles. Bref, un panache qui renvoie au placard la 166, autrement plus indigente en la matière et trahissant son âge.
Seuls points noirs à bord de la Thesis : l'ergonomie du poste de conduite inconvenant pour les plus d'1,80 m, malgré les réglages du siège et du volant, ainsi qu'une habitabilité arrière moyenne et surtout un coffre d'une contenance dérisoire (400 l). L'Alfa en offre 90 de plus mais accuse une habitabilité encore plus décevante et peu de rangements.
Restent le charme inimitable de ces deux italiennes qui arborent chacune, avec fierté, leur calandre chromée, révélatrice de leur identité et de leur personnalité originale. La ligne fluide et délicate de la Thésis apaise l'esprit, tout comme son regard. Celle de l'Alfa dérange, avec ses flancs creusés, ses traits acérés. Ensemble, elles forçent le dilemme : on voudrait les posséder toutes les deux.
Sauf que la réalité prosaïque des tarifs a de quoi troubler cette rêverie. Ni l'une ni l'autre ne ménage les bourses. Mais à choisir, pour 2.000 € de plus, le Thesis semble mieux justifier son prix par son prestige, proche de celui d'une Jaguar S-Type par exemple.
Sur un segment dominé par les allemandes, les routières italiennes se démarquent par leur exotisme. Les Thesis et 166 dévoilent des personnalités singulières, d’autant plus admirables qu’elles s’accompagnent des vocalises de leur V6 3,2 litres.
Elles sont cousines, belles, charmeuses, italiennes toutes les deux ; issues du même groupe (Fiat) et dotées de nombreux éléments techniques communs. Pourtant l'Alfa Romeo 166 et la Lancia Thesis sont tellement différentes.
L'une se veut agressive avec ses traits nerveux et acérés revus en 2003. L'autre, à l'inverse, se révèle plus altière, jouant la carte du classicisme avec force manières.
Opposées par nature, elles poursuivent chacune un destin similaire. Malgré une image forte qui s'appuie sur un passé glorieux, elles ne connaissent qu'un succès relatif en France, surtout la Thesis, dont l'ambition et l'audace affichés au départ n'ont pas porté leurs fruits.
Des difficultés qui ne dépendent pas de la situation économique des deux marques : d'un côté Lancia, affaiblie par des années laborieuses, qui tente de remonter la pente, et de l'autre, Alfa Romeo qui coule des jours heureux et triomphants grâce à ces modèles phares 156 et 147.
En fait, le plus gros point commun de ces deux berlines réside sous leur capot, où loge un V6 3.2, dont l'apparence varie quelque peu. Outre leur couvre-culasse, les tubulures sont chromées sur l'Alfa, teintées en noire sur la Lancia. C'est le plus prestigieux et le plus puissant moteur produit en série par Alfa Romeo et Lancia. Il développe 240 ch sur la 166, proposée avec boîte mécanique à cinq rapports, et 10 ch de moins sur la Thesis qui adopte une transmission automatique à cinq rapports. Sur les deux modèles, la puissance est transmise aux roues avant.
D'une voiture à l'autre, ce joyau mécanique ne joue pas la même partition, mais ses vocalises restent les mêmes, riches en agrément sonore, vraiment digne de ses origines. Rageur et alerte dans les hauts régimes tout en restant policé, ce V6 n'a pas fini de faire parler de lui. Il reste plus excitant à mener sur la 166, plus agressive dans l'âme, tandis que sur la Thesis, qui préfère les rythmes tranquilles, un tel potentiel apparait un peu superflu.
Côté comportement routier, ces deux transalpines de charme diffèrent également. Et pour cause. La 166 est plus courte (4,72 m de long pour 2,70 m d'empattement), et plus légère (1.500 kg). Il faut rajouter 19 cm en longeur pour la Thesis et quelques 320 kg. Deux poids, deux mesures...
Aussi, on ne s'étonnera pas de trouver l'Alfa autrement plus agile et véloce que sa rivale, en proie à davantage d'inertie. Laquelle affecte une tendance plus prononcée au roulis ainsi qu'un train arrière plus paresseux dans les enchaînements de virages serrés. En contrepartie, le confort de la Lancia s'avère nettement supérieur, à l'image d'une vraie limousine. Les longs trajets le confirment : on a l'impression d'évoluer sur un coussin d'air, dans un silence de cathédrale. Ce qui procure vite une impression de tranquilté et de sérénité au volant. Tout le contraire de l'Alfa qui privilégie le ressenti de la route, les sensations fortes.
Le plus imcomparable reste l'habitacle de ces deux routières haut de gamme. Celui de la Thesis est traité avec le plus grand soin et un goût recherché. Telle une vraie berline de luxe, cette Lancia propose une ambiance chaleureuse et sensuelle, où se mêlent bois authentique et cuir noble aux couleurs subtiles. Bref, un panache qui renvoie au placard la 166, autrement plus indigente en la matière et trahissant son âge.
Seuls points noirs à bord de la Thesis : l'ergonomie du poste de conduite inconvenant pour les plus d'1,80 m, malgré les réglages du siège et du volant, ainsi qu'une habitabilité arrière moyenne et surtout un coffre d'une contenance dérisoire (400 l). L'Alfa en offre 90 de plus mais accuse une habitabilité encore plus décevante et peu de rangements.
Restent le charme inimitable de ces deux italiennes qui arborent chacune, avec fierté, leur calandre chromée, révélatrice de leur identité et de leur personnalité originale. La ligne fluide et délicate de la Thésis apaise l'esprit, tout comme son regard. Celle de l'Alfa dérange, avec ses flancs creusés, ses traits acérés. Ensemble, elles forçent le dilemme : on voudrait les posséder toutes les deux.
Sauf que la réalité prosaïque des tarifs a de quoi troubler cette rêverie. Ni l'une ni l'autre ne ménage les bourses. Mais à choisir, pour 2.000 € de plus, le Thesis semble mieux justifier son prix par son prestige, proche de celui d'une Jaguar S-Type par exemple.
Dernière édition par le Ven 7 Juil - 12:29, édité 2 fois
Re: Lancia Thesis 3.2 V6 Emblema / Alfa Romeo 166 3.2 V6
C'est la même chose : des produits lancialfiat hélas.
Broyax- Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 29/06/2006
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